La phytothérapie provient de deux mots grecs qui signifient « soigner par les plantes ». Cette méthode thérapeutique est sans doute la plus vieille médecine du monde.

 

Le principe de la phytothérapie repose sur les effets préventifs et curatifs des plantes dites "médicinales". Ces plantes contiennent des principes actifs qui exercent une action biologique directe sur l'organisme. En réalité, chacune d'elles offrirait deux à trois cents composants différents. C'est de l'interaction entre ces différentes substances que naît l'efficacité thérapeutique. La phytothérapie utilise les plantes entières ou l'une ou l'autre partie d'une plante, selon la prescription donnée. En effet, les différentes parties d'une plante fleurs, racines ou feuilles, n'auront pas les mêmes propriétés.

 

Cette médecine douce se décline ensuite sous de nombreuses formes : en gélules, infusions, poudres élixirs floraux, huiles essentielles. Le traitement peut se faire par voie interne ou par voie externe.

 

De manière générale, on distingue les plantes à vertus cosmétiques et celles qui aident à retrouver la forme.

 

La phytothérapie peut améliorer, voire éliminer, des troubles aussi divers que : la cellulite (hanches, cuisses...), l’affaissement cutané (raffermissement du buste...), la transpiration excessive (mains, pieds...), les problèmes de peau, l’alopécie, les cheveux gras ou les ongles cassants …

 

Elle est communément utilisée pour prévenir les problèmes veineux et circulatoires (sauge, marronnier d'Inde, hamamélis, fragon) mais elle fait aussi des merveilles pour traiter les soucis gastriques et digestifs (cannelle, badiane, curcuma...). Elle peut également être une alliée formidable contre la fatigue si l'on opte pour le gingembre, le guarana ou l'origan. Pour les troubles féminins (cystites, problèmes urinaires), le choix se portera sur le pissenlit ou la myrtille.

 

De la tisane de tilleul ou de camomille pour un sommeil plus efficace, aux gélules de radis noir pour assainir le foie, en passant par le millepertuis pour ses propriétés anti-déprime qui aident aussi à lutter contre le stress, ses applications sont très nombreuses. Elle agit aussi bien pour prévenir que pour guérir.

 

Tout ce qui est « naturel » n'est pas inoffensif. Certaines plantes sont tout bonnement toxiques et d'autres peuvent être nocives en interaction avec d'autres plantes, des médicaments ou des suppléments. D'où l'importance de prendre conseil auprès de spécialistes.

 

 

L’aromathérapie désigne une branche particulière de la médecine par les plantes. Aroma signifiant parfum en grec. Elle utilise exclusivement les essences de plantes médicinales : ce sont les huiles essentielle reconnues depuis l'antiquité pour leurs vertus bienfaisantes, antiseptiques et cosmétiques ainsi que pour leurs parfums. 

 

Sachant que l’art de l’aromathérapie est de rechercher avant tout la qualité curative plus que la fragrance du parfum. A noter qu’une essence dont l’odeur paraît désagréable ne conviendra jamais à celui qui la ressent ainsi. 

Les huiles essentielles sont des mélanges de substances aromatiques huileuses, volatiles et odoriférantes qui sont présentes en faible quantité dans le végétal à l’état naturel. Elles peuvent être extraites des fleurs, des fruits, des feuilles, mais encore des écorces, des graines ou des racines de la plante.

 

Chacune d’entre elle possède des vertus spécifiques liées aux différents composants qu’elle contient. Le produit est un mélange de substances volatiles, et non un mélange de corps gras comme sa dénomination d’huile laisse à penser. La plupart des huiles essentielles sont incolores ou jaunes, avec des nuances très variées allant du jaune verdâtre au brun rouge. Le rendement des procédés d’extraction dépend de chaque espèce végétale et peut être pour certaines plantes extrêmement faible, variant de 3 grammes à 3 kg d’huile essentielle pour 100 kg de plante utilisée. Il faut savoir que les Huiles Essentielles sont d'une efficacité remarquable par rapport aux formes de type poudre ou extraits sec.

 

L’aromathérapie est réputée soigner les petits bobos de la vie et calmer les douleurs. Les propriétés offertes par les huiles essentielles sont nombreuses : analgésiques, antalgiques (Camomille, Pin, Lavande, Menthe), tonifiantes (Menthe, Poivre noir, Romarin, Bois de santal, Sauge), calmantes (Camomille, Myrrhe, Orange), anti-inflammatoires (Citron, Encens, Géranium), régulatrices de l'organisme (Camomille, Lavande), cicatrisantes (Eucalyptus, Lavande, Hysope, Romarin), et bien plus encore… Un grand nombre d’entre elles sont antimicrobiennes voire antivirales. Très actives, les huiles essentielles sont parfois toxiques à fortes doses. Il est généralement conseillé de les diluer dans une huile végétale et de les tester sur une petite surface corporelle pour vérifier l'absence de réaction allergique. â�¨ Dans tous les cas, on recommande de toujours utiliser des huiles essentielles de qualité, : 100% naturelle, c’est-à-dire non dénaturée ; 100% pure, c’est-à-dire non coupée par d’autres huiles essentielles proches ou d’autres substances (alcool, huiles végétales…) ; 100% intégrale, c’est-à-dire, non amputée, non décolorée, non déterpénée, non rectifiée, non suroxydée…

 

Certaines huiles essentielles sont contre indiquées chez la femme enceinte allaitante, et chez les enfants au cours de certaines pathologies.

 

L’homéopathie est une méthode thérapeutique naturelle qui peut être utilisée aussi bien dans le cadre de symptômes chroniques physiques et/ou psychiques (maladies fonctionnelles, organiques et psychosomatiques) que dans les maladies aiguës (angines, cystites, etc.). On dénombre aujourd’hui plus de 250 médicaments homéopathiques qui permettent de prévenir et de traiter une grande majorité d’affections passagères et chroniques.

Cette médecine (utilisée pour la première fois en 1796 par un médecin allemand, Samuel Hahnemann) est fondée sur trois principes : la similitude, l’individualisation et l’infinitésimal. La similitude consiste à produire une réaction physiologique de l’organisme opposée aux symptômes déterminés chez le patient, permettant ainsi un rééquilibre fonctionnel et/ou organique de celui-ci. L’individualisation : ce principe pose que le remède trouvé est celui du patient et non pas de sa pathologie. L’infinitésimale : pour ne pas aggraver la maladie (sommation des effets), il est nécessaire d'utiliser des posologies inférieures à la dose expérimentale.

 

Le but de la consultation homéopathique est de prescrire un remède qui soit le plus adapté à la situation du malade. Ainsi, deux patients souffrant des mêmes symptômes pourront avoir des traitements homéopathiques différents.

Les médicaments homéopathiques sont d’origine naturelle : gazeuse, minérale, végétale, ou encore animale. La base des médicaments est une dilution de la substance active à plus ou moins forte concentration. Le CH ou Centésimales Hahnemanniennes indique le nombre de dilutions.

• 1 CH signifie que l’on a mis une part de substance active pour 99 parts de solvant.
• Pour 2 CH on prend une part du mélange précédent ajouté à 99 parts de solvant.

Ainsi, plus le chiffre est petit, plus la dilution est basse, plus le chiffre est élevé, plus elle est forte et l’efficacité thérapeutique du médicament élaboré augmentera. En France, les médicaments les plus courants ont une dilution allant de 4 à 30 CH sachant que les hautes dilutions font souvent référence au psychisme, aux troubles psychosomatiques ou à la chronicité.

 

Les remèdes ne doivent jamais être pris pendant les repas, Il est conseillé de faire fondre les granules et de ne pas mélanger les remèdes au cours d’une même prise. Les boissons à base de caféine, de menthe ou de camomille ainsi que la cigarette sont à éviter.

 

On peut distinguer deux types de médicaments pour l’homéopathie : ceux à noms communs et ceux à nom de marque ou spécialités. Les premiers sont en fait composés d’une seule substance. Les seconds sont des spécialités qui associent différentes substances et sont vendus sous un nom de marque. Ils possèdent une indication précise et une notice, contrairement aux médicaments à nom commun et peuvent donc être utilisés en automédication.